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🚫 L'INTERDICTION DES PUFFS : LA FIN D'UNE SAGA​ ?

Le dimanche 3 septembre 2023, la Première ministre Élisabeth Borne a annoncé sur RTL l’interdiction prochaine des « puffs », ces cigarettes électroniques jetables très populaires auprès des jeunes. Cette décision, attendue, s’inscrit dans la continuité des déclarations de l’ancien ministre de la Santé, qui avait déjà évoqué cette mesure au cours de l’été 2023.

La fin des Puffs : nécessaire ou précipitée ?

La saga des Puffs touche à sa fin : une interdiction imminente se dessine. La loi, statuant sur le projet, a été votée en délibération publique le lundi 4 décembre 2023.
 
Le texte précise : « Art. L. 3513‑5‑1. – Sont interdites la fabrication, la vente, la distribution ou l’offre à titre gratuit des dispositifs électroniques de vapotage jetables ou à usage unique mentionnés au 1° de l’article L. 3513‑1, à l’exception des cartouches. ».
 
Ă€ l’avant-scène de cette dĂ©cision, la dĂ©putĂ©e Ă©cologiste Francesca Pasquini, originaire des Hauts-de-Seine, a jouĂ© un rĂ´le clĂ©. Le 15 novembre 2022, la dĂ©putĂ©e et plusieurs de ses collègues ont proposĂ© une loi visant l’interdiction des puffs, ces cigarettes Ă©lectroniques Ă  usage unique.
 
Ă€ l’avant-scène de cette dĂ©cision, la dĂ©putĂ©e Ă©cologiste Francesca Pasquini, originaire des Hauts-de-Seine, a jouĂ© un rĂ´le clĂ©. Le 15 novembre 2022, la dĂ©putĂ©e et plusieurs de ses collègues ont proposĂ© une loi visant l’interdiction des puffs, ces cigarettes Ă©lectroniques Ă  usage unique.

Pour plus de détails, consultez le texte de loi complet ici.

« C’est une grande victoire dans un double combat que nous menions : le combat écologique contre les batteries polluantes en lithium de ces « puffs », et le combat sanitaire pour nos collégiens ciblés par cette consommation qui devient de plus en plus dangereuse. »
 
Francesca Pasquini

Interdiction des Puffs : voici pourquoi l’État a tranché !

La députée Francesca Pasquini a été interviewée par le Vaping Post. Elle dit durant cet échange :
 
« Contrairement aux cigarettes électroniques à usage unique comme la puff qui posent des problèmes majeurs, la vape est un dispositif qui peut être intéressant pour les fumeurs lors d’une sortie du tabagisme, en tant que transition. »
 
Le fait que les puffs soient jetables fait toute la différence entre les cigarettes électroniques traditionnelles, qui elles sont rechargeables. Elle voit les puffs comme une aberration écologique.
 
Ă€ ce jour, nous sommes conscients que les puffs sont extrĂŞmement populaires parmi les jeunes.
Dans cette lutte contre le tabac, Élisabeth Borne partage également un avis tranché sur le sujet :

« Elles donnent des mauvaises habitudes aux jeunes et donc on veut interdire les cigarettes électroniques jetables. »

Francesca Pasquini souligne que, au-delà des enjeux écologiques, la cigarette électronique jetable pose aussi un problème de marketing ciblé vers les jeunes.

Ces produits, vendus à un prix inférieur à celui d’un paquet de cigarettes, sont très accessibles, y compris dans certaines grandes surfaces, et ne s’accompagnent d’aucun suivi particulier.

Contrairement aux boutiques spécialisées dans la vape, où un accompagnement peut être proposé, ces points de vente ne jouent aucun rôle préventif. Les données de l’Alliance contre le tabac montrent d’ailleurs que 33 % des jeunes âgés de 13 à 16 ans connaissent ces dispositifs et que 13 % d’entre eux les ont déjà utilisés.

Les Puffs : simple effet de mode ou vrai phénomène de société ?

À l’époque, les puffs ont d’abord connu un véritable engouement sur les réseaux sociaux. Leurs ventes se sont envolées, portées par la mise en avant d’influenceurs souvent très jeunes. Rapidement, le phénomène a pris une ampleur considérable, devenant un effet de mode largement adopté par les adolescents, jusque dans les cours de récréation.

Heureusement, les autorités françaises ont su faire la distinction : elles n’ont pas assimilé ces produits jetables à la cigarette électronique traditionnelle, qui demeure reconnue comme un outil de sevrage nicotinique à part entière.

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📊 Les chiffres clés sur les Puffs en France (2023–2025)

ThèmeDonnées clésSource
Usage chez les jeunes (13–16 ans)15 % des adolescents déclarent avoir déjà utilisé une puff.Alliance contre le Tabac – Étude 2023
Porte d’entrée vers la nicotine47 % des jeunes utilisateurs affirment que la puff a été leur première exposition à la nicotine (+19 pts vs 2022).Alliance contre le Tabac – Étude 2023
Perception de la légalité34 % des jeunes pensent, à tort, qu’il est autorisé d’acheter une puff avant 18 ans.Alliance contre le Tabac – Enquête 2023
Vente illégale aux mineurs41 % des buralistes et 28 % des shops de vape acceptent de vendre à des jeunes de 17 ans.Génération Sans Tabac – 2023
Impact environnementalLes puffs jetables contiennent des batteries au lithium et sont une source croissante de pollution.Harmonie Santé – 2024
Interdiction officielleInterdiction de fabrication, vente et distribution des puffs en France à partir du 26 février 2025.Service Public – 2025

De la mode à la polémique : le poids des puffs sur le marché français.

D’abord perçues comme un simple gadget tendance, les puffs se sont rapidement imposées comme un phénomène de société. Portées par les réseaux sociaux et une communication colorée ciblant la jeunesse, elles ont conquis les comptoirs des bureaux de tabac en un temps record.

En 2022, ces e-cigarettes à usage unique représentaient déjà près de 20 % des ventes de produits de vape en France, bouleversant les habitudes du marché. Pour les professionnels du secteur, cette explosion soudaine a marqué un tournant : nouveaux acteurs, marges revues, stratégies d’adaptation forcées.

Dans cette course commerciale, les buralistes ont même revendiqué l’exclusivité de la vente des puffs, estimant qu’elles devaient rester dans leur réseau de distribution traditionnel. Une bataille économique qui a accentué la fracture entre les acteurs historiques du tabac et le monde de la vape.

Mais derrière le succès commercial, la polémique a vite émergé. Produit jetable, cible adolescente, impact environnemental… Les puffs ont cristallisé les critiques, au point de précipiter un débat national. Ce qui n’était qu’un effet de mode est devenu un véritable cas d’école économique et politique.

Vers la fin définitive des puffs : où en est la France en 2025 ?

Le vote du Sénat sur le texte interdisant les puffs est désormais acté : la France a officiellement tourné la page de ces cigarettes électroniques jetables.


La mesure a été promulguée par la loi n° 2025-175 du 24 février 2025, modifiant l’article L. 3513-5-1 du Code de la santé publique.
Le texte stipule que :

« sont interdites la mise en vente, la vente, la distribution ou l’offre gratuite des dispositifs électroniques de vapotage préremplis et non rechargeables. »

Avant cette adoption, la France devait obtenir l’aval de Bruxelles. En septembre 2024, la Commission européenne a rendu un avis favorable, jugeant la mesure « justifiée, nécessaire et proportionnée » pour des raisons de santé publique.

Depuis, l’interdiction est pleinement en vigueur : la fabrication, la distribution et la vente de puffs sont interdites sur tout le territoire français.

Du côté des professionnels, la FIVAPE a réagi par communiqué, soulignant la confusion du texte initial qui visait l’ensemble des dispositifs à usage unique. La version finale, elle, exclut les cartouches rechargeables, une précision qui, selon Jean Moiroud, président de la fédération, « réduit la portée de la loi et entretient une inégalité de traitement entre les produits ».

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Une page se tourne pour les puffs jetables.

L’interdiction des puffs marque la fin d’une saga aussi fulgurante que controversée. Si leur succès reposait sur un marketing attractif et une adoption massive chez les jeunes, les raisons qui ont conduit l’État à trancher sont multiples : enjeux écologiques, dérives commerciales et protection de la jeunesse.

La députée Francesca Pasquini a joué un rôle déterminant dans ce processus législatif, pointant du doigt les dérives de ces dispositifs électroniques jetables qui conjuguent dépendance, gaspillage et pollution.

Difficile toutefois d’ignorer l’influence économique des puffs, devenues en quelques années un phénomène de marché. Leur interdiction soulève encore des débats : certains professionnels estiment qu’elles pouvaient constituer une porte d’entrée vers le sevrage tabagique, quand d’autres saluent une mesure nécessaire pour protéger la santé publique et l’environnement.

Au-delà de la polémique, cette décision traduit une volonté claire : réaffirmer la responsabilité de l’État face à une industrie en pleine mutation, et poser les bases d’un encadrement plus éthique du vapotage.

En 2025, la loi n° 2025-175 du 24 février 2025 acte définitivement cette interdiction. Une décision qui témoigne de la volonté de l’État de reprendre la main sur un marché en pleine mutation et de bâtir une génération sans tabac, plus consciente des enjeux de santé et d’écologie.

FAQ — Tout comprendre sur l’interdiction des puffs

Pourquoi les puffs sont-elles interdites en France ?

Depuis le 26 février 2025, la vente, distribution ou offre gratuite de puffs — dispositifs électroniques de vapotage à usage unique — est interdite.
Les raisons : un marketing ciblé sur les jeunes, une forte teneur en nicotine, et un impact environnemental important lié à leur caractère jetable.

La loi vise les produits pré-remplis et non rechargeables, qu’ils aient ou non une batterie rechargeable.
En revanche, les systèmes rechargeables ou à cartouches remplaçables restent autorisés, car ils ne sont pas considérés comme des produits à usage unique.

Les contrevenants s’exposent à une amende pouvant atteindre 100 000 €, voire 200 000 € en cas de récidive, selon la gravité de l’infraction et le volume de produits en cause.

L’interdiction porte sur la mise en vente et la distribution, pas sur la détention individuelle.
Il est donc toléré d’utiliser un produit déjà acquis avant la date d’entrée en vigueur, tant qu’il ne fait pas l’objet d’une revente ou d’une offre publique.

Les cigarettes électroniques rechargeables ou les pods à cartouches remplaçables demeurent autorisés.
Elles sont considérées comme des solutions plus durables et écologiques, et restent un outil reconnu de sevrage tabagique par les autorités de santé.

 
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